Chers copropriétaires,
Tout d'abord, permettez-nous de vous exprimer notre sincère gratitude pour votre soutien indéfectible envers notre cabinet.
Votre engagement continue, a été le pilier de notre succès. Nous tenons à vous en remercier chaleureusement.
Bien que le succès de notre cabinet ne soit plus à démontrer, nous vous écrivons aujourd'hui avec un mélange de fierté et de préoccupation concernant l'avenir du buisiness plan que nous avons mis en place.
Depuis plus de 15 ans, nous avons progressé de manière constante, grâce à votre soutien inestimable et à notre dévouement sans faille à fournir des services de gestion immobilière de haute qualité.
Cependant, malgré notre succès, nous sommes confrontés à des défis sans précédent qui menacent de compromettre notre capacité à maintenir les normes d'excellence auxquelles nous nous sommes engagés.
En 2024, bien que nous ayons constaté une légère baisse du nombre de sollicitations, celles-ci restent significatives, avec une moyenne de dix demandes par trimestre.
Cette diminution peut être attribuée en partie à la stabilisation du marché immobilier, mais elle ne doit pas nous aveugler face aux défis persistants que nous devons relever.
L'un de ces défis est l'émergence d'une vague de critiques et de méfiance à l'égard de notre profession, alimentée par une méconnaissance généralisée de notre métier et une propension croissante au populisme.
Ce populisme qui touche jeunes comme vieux, fait de volonté hégémoniques, d’égocentrisme et de Pseudo de toutes sortes (Comptables ; Sachants ; Juristes ; Techniciens ; Donneurs de leçons, quand ce n’est pas de morale), avec cette
dissonance cognitive qui les porte à tellement croire à leurs personnages qu’ils en refusent de voir les preuves de leurs inexistences, nous amène à être confrontés à une rhétorique simpliste qui dénigre notre expertise et remet en question notre intégrité.
Il est important de reconnaître que la gestion immobilière est devenue de plus en plus complexe au fil des ans, avec l'introduction d'une multitude de nouvelles Lois, Decrets, réglementations et normes plus strictes.
L'empilement de ces dispositions, témoigne du millefeuille juridique que représente la réglementation des immeubles et qui crée une complexité accrue de la législation, rendant l'examen de la matière, délicat, tant pour les copropriétaires que pour les acteurs professionnels.
La pandémie de Covid-19 et l'essor d'Internet ont contribué à amplifier cette vague populiste, en donnant une voix à ceux qui remettent en question l'autorité et les institutions établies. Nous voyons de plus en plus de personnes bien intentionnées, mais mal informées, se poser en défenseurs autoproclamés des intérêts de leurs copropriétés, sans comprendre pleinement les implications juridiques, financières et opérationnelles de leurs demandes.
Face à ces défis, et bien que notre modèle de gestion, ai été plébiscité par 100 % de nos copropriétés, prestataires et assurances, nous ne sommes pas à l'abri des critiques injustifiées ou des attaques contre notre profession.
Face à cela, le Cabinet Abado, dans le souci de préserver ses services, a pris une décision difficile, mais nécessaire, celle de ne plus travailler avec ceux qui remettent en question notre expertise et nos méthodes éprouvées, quitte à se passer de certaines copropriétés les accueillant.
Le rôle du conseil syndical est d'assister le syndic et d'exercer un droit de regard sur sa gestion. Cependant, il est important de reconnaître que celui-ci, tout comme l'ensemble des copropriétaires, ne perçoit qu'une fraction du travail effectué, environ 25%. Tel un iceberg, seule la partie émergée est visible, tandis que la majeure partie, soit 75% du travail du syndic, reste immergée et souvent méconnue.
Il est ainsi compréhensible qu'un syndic n'ait pas à justifier chaque aspect de sa gestion, qui relève davantage d'une politique d'engagement que de résultats tangibles, surtout lorsque certains aspects d'un problème ne lui incombent pas entièrement.
Dans de tels cas, pour plus d’efficacité, si le syndic ne ressent pas le besoin de solliciter l'aide du conseil syndical, cela
devrait être accepté.
Cependant, il est impératif de souligner que le syndic, dans sa fonction et en vertu de la loi, est le seul responsable administratif et juridique de la copropriété. Il ne peut donc pas accepter de déléguer sans contrôle, tout ou partie de ces responsabilités à des personnes étrangères à son Cabinet. Fussent-ils copropriétaires et/ou membres d’un conseil syndical.
Toutefois, une communication transparente demeure essentielle.
En acceptant de faire partie de notre communauté, vous acceptez également de travailler selon nos méthodes.
Notre approche est à la fois franche et bienveillante, et nous attendons la même réciprocité de votre part.
Si certains membres de votre copropriété ne sont pas prêts à nous accorder leur confiance, ne serait-ce que sur la base de notre réputation, c'est compréhensible. Dans ce cas, vous n'êtes tout simplement pas encore prêts à nous rejoindre.
Contrairement à certains de nos confrères, nous ne traitons pas les propriétaires comme de simples numéros de dossier.
Force est de constater que cette dépersonnalisation permet d’exercer ce métier de manière complètement détachée et
hermétique aux critiques.
C'est une approche qui ne nous correspond pas.
Bien que nous aurions la possibilité d'adopter cette attitude, nous sommes un cabinet familial, imprégné d'un certain Art de vivre
que nous souhaitons partager en nous entourant de personnes qui nous ressemblent.
Nous croyons fermement que le syndic ne doit pas être perçu comme un mal nécessaire, mais plutôt comme un bien salutaire. I
Il doit être avant tout le sachant, celui qui rassemble et mobilise autour de lui.
C'est ce que le cabinet Abado Immobilier attend de chacun de vous.
Il existe un proverbe dans notre métier : "Les copropriétaires ont le syndic qu'ils méritent."
En conclusion, je vous invite à réfléchir à ces questions et à considérer où vous vous situez dans ce débat.
Si vous partagez notre engagement envers l'excellence, alors nous serons honorés de continuer à travailler avec vous.
Sinon, nous respecterons votre droit de choisir un autre chemin.
Mais rappelez-vous, les copropriétaires ont le syndic qu'ils méritent, et nous ne sommes pas prêts à compromettre nos valeurs
pour satisfaire ceux qui ne reconnaissent pas les nôtres.
En vous remerciant de votre attention et de votre compréhension.
Bien cordialement,